Ce pot a été clôturé

Paye (pas) ton gynéco

Organisé par
Nina Faure
Description

ACTUALISATION DE JUIN 2018


Si vous passez par là à partir de maintenant, il est encore possible de contribuer pour nous aider à payer les salaires manquants de l'équipe technique... et les tournages à venir !  


Le premier pallier de financement de 4500 euros a été atteint au mois de mai 2018 ce qui nous a permis de réaliser une version du film et de la mettre en ligne quelques jours avant la sortie du rapport du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes sur les violences gynécologiques. Nous ne pensons pas que le film soit fini, mais il nous a paru important de le sortir maintenant pour appuyer la réflexion et peut-être même agir sur la réalité, dans une recherche de cinéma d'intervention. La mise en accès libre du court-métrage deviendra (peut-être) un élément du scénario final... à suivre donc.


Il est possible de découvrir le film sur Youtube, en version originale et sous-titrée en français pour les sourd-e-s et malentendant-e-s





Merci de votre soutien et à bientôt


Nina Faure







Pendant les repérages de mon documentaire (en cours) sur le plaisir féminin, j'ai eu de nombreux témoignages sur la relation (difficile !) des femmes à leur gynécologue. À tel point qu'est née l'idée d'en faire un court-métrage à part, sur lequel nous venons - avec la monteuse Sandrine Romet-Lemonne et la chef opératrice Leïla Bergougnoux - de travailler plusieurs mois. Aujourd'hui nous a besoin de quelques moyens pour continuer notre travail. Nous vous proposons donc de mettre au pot (commun) pour que ce court-métrage documentaire puisse voir le jour.





Vous trouverez ci-dessous les infos sur le projet, son résumé, de combien on a besoin... 


Pour tout don avant la sortie en ligne, on mettra    votre nom au générique    et vous recevrez un lien pour télécharger le film en Haute Définition. 


Merci d'avance !






Résumé du film


Alors que de plus en plus de femmes dénoncent les mauvais traitements subis lors d’examens gynécologiques, les représentants de la profession tardent à prendre le problème au sérieux. La réalisatrice a décidé de les mettre au pied du mur, dans une immersion entre enquête sociale et toucher vaginal.



Génèse du projet


Pour moi comme pour beaucoup d’entre nous, le rapport aux gynécologues n'a pas été simple. Une amie s’est vue examinée dès son premier entretien, alors qu’elle était vierge et n'avait pas de symptôme. On nous a fait des échographies vaginales alors que nous avions des douleurs lors de la pénétration. On nous a dit que ces douleurs étaient dans nos têtes. On a jugé nos choix d’avoir des partenaires et nos choix de ne pas en avoir. On nous a encouragé-es à faire des enfants même si nous disions ne pas en vouloir. On nous a privé-es d’informations. On nous a imposé la pilule comme unique mode de contraception. Et ainsi de suite.


Avec les femmes de mon entourage, nous considérions presque cela comme une fatalité. Mais un jour ont surgi les hastags #payetonuterus et #payetongynéco. France Culture a diffusé une émission de Mélanie Déchalotte sur la maltraitance gynécologique. Nous avons lu Le Choeur des femmes de Martin Winckler, le blog Marie Accouche-là de Marie-Hélène Lahaye, Le livre noir de la gynécologie de Mélanie Déchalotte. Nous avons pris conscience que ce que nous avions subi individuellement venait d'un problème collectif. Et qu’il ne s’agissait pas de cas isolés, mais de la responsabilité d’une profession -et d'une société- dans sa façon de traiter les corps des femmes.


Ce film retrace un parcours personnel de prise de consciencee. Il donne des éléments pour questionner le rapport intime à la gynécologie, et évoque des pistes pour résoudre les problèmes. Un film dont on sort plus fort-es, mieux armé-es, et qui aide à construire un passage à l'acte dans la réappropriation de nos corps, en prenant conscience qu'il va falloir se battre contre la violence patriarcale de certains représentants de la profession.



 

Diffusion


Nous avons fait une première projection de travail à l'Université Paul Valéry de Montpellier le 8 mars 2018. C'était une version non-définitive du film, mais qui a déjà donné lieu à un riche et long débat. L'occasion de témoignages, d'interrogations. Certaines mettaient des mots pour la première fois sur des choses qu'elles avaient mal vécues, des hommes du public ont réalisé que ce sujet était resté un hors champ total pour eux. Il me semble que c'est un sujet dont il est légitime de débattre collectivement et publiquement, le rapport de la médecine au corps et au consentement est un enjeu collectif.


Une fois terminé, le film sera mis en accès libre sur internet et sera envoyé en téléchargement HD aux contributeurs et contributrices. Il servira de support à des projections-débat, sera proposé en festivals, et j'espère que des associations de patient-e-s et professionnel-les pourront s'en emparer, jusque dans les facultés de médecine. 


D'avance, je vous remercie pour le soutien de ce travail.


À bientôt !


Nina Faure







Descriptif de nos besoins : 

1er palier : 4 500 euros


Salaires (charges comprises) pour l'équipe : 3 500 euros
Remboursement de frais avancés : 1 000 euros (pour le transport, le matériel et la restauration pendant les tournages)
C'est déjà super si on arrive là, mais si vous avez la motivation, on va plus loin !


2ème palier : 6 000 euros 


Avec ça, on finance les journées de tournage manquantes, l’étalonnage, le mixage, on fait les copies de diffusion du film (DCP, blu-ray, Dvd) pour les projections publiques, on tire des affiches…


3ème palier : 8 000 euros - on est même payée pour tout ce travail !


À ce palier, on peut commencer de nouveaux tournages. Si on y arrive, ça nous encourage à continuer à faire ces films, et à créer des outils de lutte contre le patriarcat en gynécologie... comme ailleurs !   


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