Le 3 janvier 2016, j'ai été victime d'une bavure policière lors d'une interpellation.

Ce soir-là, je me trouvais avec des amis dans un bar situé au port des Sables d’Olonne. Vers une heure du matin, un ami est interpellé par une patrouille de police juste en face du bar. J’ai couru jusqu’à leur voiture pour tenter de convaincre les agents de ne pas l’embarquer, mais ils ne voulaient rien entendre. Quelques secondes après, une voiture de la BAC est arrivée vers moi. Trois policiers se trouvaient à l’intérieur du véhicule. Deux sont sortis de la voiture. Les deux policiers m'ont mis à terre, j’ai essayé de me débattre, je leur ai dit que je n’avais rien fait de mal mais l’un d’entre eux m'a menacé avec une clé portée à ma gorge, puis m'a tiré par le cou. Il m'a forcé à entrer dans le véhicule. Il a alors coincé et bloqué ma tête entre le siège conducteur et le siège passager avec son pied. Alors que la voiture roulait, il m’a assèné de coups de poings au visage, au moins une dizaine. Je sentais mon visage complètement ensanglanté et j'avais beau lui demander d'arrêter qu'il continuait de me frapper. Je n’arrivais pas à bouger. J’étais obligé de cracher mon sang dans la voiture. Les deux autres policiers présents dans le véhicule, ne sont d'ailleurs jamais intervenus pour faire cesser les coups.

Aux urgences du Centre Hospitalier des Sables d’Olonne ont été diagnostiqué, plusieurs lésions : une hémorragie au niveau de l’œil gauche, un saignement du nez et un oedème au niveau des lèvres. Par la suite, j'ai déposé plainte contre ce policier de la bac pour coups et blessures, et pour non assistance à personne en danger contre ses deux collègues. Seulement la plainte a été classé sans suite. Les deux personnes de la BAC ont quant-à-elles porté plainte contre moi pour outrage et rebellion.

Un premier procès a eu lieu en 2017. Seulement, je n'ai reçu aucune convocation. Le procès a eu lieu sans même que je puisse me défendre et la peine est tombée : je devais plus de 50.000€ au policier qui m'a frappé et 20.000€ au commissariat des sables d'Olonne. J'ai alors fait opposition au jugement. J'ai été rejugé en septembre 2019. J'ai été jugé coupable et je devais plus de 11.000€. J'ai donc fait appel et reposé plainte. Je suis donc toujours dans l'attente de l'appel., Seulement, pour m'épauler dans mes démarches, j'ai besoin des services d'un avocat spécialisé. C'est pourquoi, je fais appel à vous tous, ma situation personnelle ne me permettant pas en effet la totalité de ses honoraires. La somme restant après règlement sera redistribuée à une association luttant pour les droits à la justice.

Merci d'avance à tous pour votre aide.

Michel Ratombozafy

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