ISOCHEM société de chimie fine (sites de production pour le secteur pharmaceutique), regroupant 4 sites de production sur Gennevilliers 72 salariés, Vert le Petit 102 salariés, Pithiviers 96 salariés et Pont de Claix 15 salariés a été vendu en 2010 par la société nationale des poudres et explosifs (SNPE, donc l’état) à un groupe financier allemand : AURELIUS pour « une bouchée de pain » huit millions d’euro. ISOCHEM possédait une filiale en Hongrie, que le groupe AURELIUS a revendu 37 million d’euro en 2014.

Depuis 2010 le groupe allemand n’a fait aucun investissement majeur pour sa filiale ISOCHEM qui, lui reverse malgré tout, entre cinq cent mille et un million d’euro par ans de managements fées.

Les effectifs depuis 2010 n’ont fait que baisser, durcissant ainsi les conditions de travail des personnels.

Début 2017 : le client majeur d’ISOCHEM arrête ses commandes occasionnant une perte de plan chiffre d’affaire de près de 40%.

Depuis le 04 juillet 2017 : ISOCHEM est en redressement judiciaire. La seule issue qu’à la direction pour éviter le dépôt de bilan, est de trouver un repreneur.

Les représentants du personnel ont posé la question suivante à leur direction générale :

L’actionnaire AURELIUS est-il prêt à aider sa filiale financièrement le temps de trouver un repreneur et sauver ainsi les emplois d’ISOCHEM ?

RÉPONSE : AURELIUS n’a pas vocation à mettre de l’argent là où il n’y aura pas de profit

Les salariés d’ISOCHEM exigent de leur actionnaire, un juste retour des choses.

Le maintien de tous les sites de tous les emplois et de tous nos acquis

Je soutiens les salariés d’ISOCHEM et leurs revendications.

Votre soutien financier nous aidera dans notre combat (payer un avocat, des cars pour des manifs, etc...)

Merci.

285 salariés d'Isochem menacés de perdre leur emploi