Boris, éducateur à Stains au sein de l’association IPSIS, a été mis à pied sans maintien de salaire puis licencié sans indemnité au terme d’une procédure disciplinaire expéditive, absurde et injustifiée à son retour de congés.

Il est attaqué pour sa soi-disante « volonté délibérée de provocation et sa défiance envers sa hiérarchie ». En réalité, il n’a fait qu’exprimer des désaccords au cours d’une réunion. Invité à prendre la parole, il a pointé des contradictions organisationnelles et managériales, s’opposant dans le dialogue à son supérieur.

Lors de l’entretien préalable au licenciement, le seul supérieur ayant assisté à cette réunion n’était même pas présent. Les directeurs ont refusé de prendre connaissance du soutien unanime que lui ont établi, par écrit, l’ensemble de ses collègues. La notification du licenciement a été reçu récemment, et la justification patronale de cette sanction peine à prouver autre chose qu’une hiérarchie cherchant à museler le collectif et à virer un salarié n’ayant fait qu’exprimer son opinion.

CE TYPE DE MANAGEMENT TOUT PUISSANT EST DE PLUS EN PLUS LA NORME DANS LE SOCIAL ET LE MEDICO SOCIAL.

CE TYPE DE SANCTION ABUSIVE EST DE PLUS EN PLUS EMPLOYÉ PAR LES DIRECTIONS.

Boris a fait le choix de répliquer, et s’engage actuellement dans un long combat judiciaire. Il a besoin de notre soutien, pour payer les frais d’avocat et pour compenser sa brutale perte de revenus.

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