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Caisse de solidarité vacataires BnF
Organisé par
Description
Un peu plus d’un an après la grève du personnel de nettoyage de la BNF, qui protestait contre le sous-effectif, la précarité et leurs conditions de travail, mobilisation qui s’est terminée par une victoire, les agent-e-s de la BnF et surtout les vacataires ont décidé de faire également grève pour dénoncer les suppressions de postes, les mauvaises conditions de travail et la précarité qu’ils et elles subissent.
Ces personnels précaires dénoncent l’absence d’évolution de leur situation au sein de l’établissement. Alors que le ministère de la culture encourage à faire passer les vacataires à 110h par mois (maximum légal pour ce type de contrat), la BNF traîne des pieds. Des agent-e-s vacataires stagnent depuis des années à moins de 100h par mois, avec des salaires très bas (650 euros pour 80h par mois). Pourtant nombre d’entre eux et elles ont une forte ancienneté : parfois jusqu’à 10 ans ! Ce sont eux et elles qui sont présent-es entre autre les soirées et les week-ends pour faire tourner l’établissement.
Pourtant, le sous-effectif est criant à la BNF. L’ensemble des personnels, mobilisé avec l’intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture de la BnF depuis près de 2 mois contre les politiques d’austérité touchant la Culture et la Loi Travail, rencontrent de plus en plus de difficultés pour accomplir leurs missions. La direction ne se décide toujours pas à appeler la liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasiniers, alors que la BNF a perdu 272 postes depuis 2009. Premier établissement du Ministère de la culture, c’est aussi le premier à subir les coupes budgétaires.
Personnel bouche-trou du soir et du weekend à la BNF, variable d’ajustement de l’emploi dans les services publics, les vacataires en ont assez ! Ils et elles réclament le passage à 110h pour ceux et celles qui le souhaitent (70 demandes recensées!), l’appel de la liste complémentaire, l’embauche et le passage en CDI de tous/tes les vacataires sur besoin permanent, l’arrêt des suppressions de postes et la hausse des budgets ! Ils et elles réclament aussi l’ouverture de droits égaux avec ceux de leurs collègues titulaires, notamment en ce qui concerne le calcul de leur temps de travail.
Il est urgent que la BNF et le ministère de la Culture prennent leurs responsabilités pour résorber la précarité qu’ils ont créé, qu’ils mettent en place un plan de titularisation digne de ce nom et donnent à la BnF et son personnel les moyens d’accomplir pleinement leurs missions de service public.
Ces personnels précaires dénoncent l’absence d’évolution de leur situation au sein de l’établissement. Alors que le ministère de la culture encourage à faire passer les vacataires à 110h par mois (maximum légal pour ce type de contrat), la BNF traîne des pieds. Des agent-e-s vacataires stagnent depuis des années à moins de 100h par mois, avec des salaires très bas (650 euros pour 80h par mois). Pourtant nombre d’entre eux et elles ont une forte ancienneté : parfois jusqu’à 10 ans ! Ce sont eux et elles qui sont présent-es entre autre les soirées et les week-ends pour faire tourner l’établissement.
Pourtant, le sous-effectif est criant à la BNF. L’ensemble des personnels, mobilisé avec l’intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture de la BnF depuis près de 2 mois contre les politiques d’austérité touchant la Culture et la Loi Travail, rencontrent de plus en plus de difficultés pour accomplir leurs missions. La direction ne se décide toujours pas à appeler la liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasiniers, alors que la BNF a perdu 272 postes depuis 2009. Premier établissement du Ministère de la culture, c’est aussi le premier à subir les coupes budgétaires.
Personnel bouche-trou du soir et du weekend à la BNF, variable d’ajustement de l’emploi dans les services publics, les vacataires en ont assez ! Ils et elles réclament le passage à 110h pour ceux et celles qui le souhaitent (70 demandes recensées!), l’appel de la liste complémentaire, l’embauche et le passage en CDI de tous/tes les vacataires sur besoin permanent, l’arrêt des suppressions de postes et la hausse des budgets ! Ils et elles réclament aussi l’ouverture de droits égaux avec ceux de leurs collègues titulaires, notamment en ce qui concerne le calcul de leur temps de travail.
Il est urgent que la BNF et le ministère de la Culture prennent leurs responsabilités pour résorber la précarité qu’ils ont créé, qu’ils mettent en place un plan de titularisation digne de ce nom et donnent à la BnF et son personnel les moyens d’accomplir pleinement leurs missions de service public.
Carte de voeux
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